Première diffusion 15.09.2019

A l’église du Pasquart, on a profité de la pose d’échafaudages pour réaliser des travaux de nettoyage sur les façades et les rosaces.

– Pourquoi, pour quoi et pour qui restaurer une église aujourd’hui? La rénovation récente de deux édifices religieux dans la région mérite qu’on s’attarde sur la question.

Le chantier de l’église réformée du Pasquart, à Bienne, s’est achevé cet été. La rénovation de l’église catholique de Corgémont est en cours. Aujourd’hui, davantage qu’hier, y regarde-t-on à deux fois avant d’entreprendre la restauration d’un édifice religieux? Les évolutions sociétales, avec la perte d’influence des églises, une affluence en berne aux célébrations et une baisse de la pratique religieuse, pèsent-elles plus lourd dans la balance à leur de libérer des crédits de rénovation? On a posé toutes ces questions à Doris Amsler, présidente du conseil de la Paroisse générale de Bienne.

Doris Amsler préside le conseil de la Paroisse générale de Bienne.
Cet été, l’église du Pasquart était en chantier. L’édifice a subi d’importants travaux au niveau du clocher notamment. Suite à des infiltrations d’eau, les poutres pourries ont été remplacées par des éléments en fer. Coût total de l’opération: 650 000 francs, entièrement à la charge de la paroisse. (photo S. Keller)
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