Première diffusion 04.11.2021

– En cette semaine de la Toussaint, nous sommes nombreux à avoir une pensée pour nos proches défunts, mais aussi à nous rendre au cimetière. Un lieu qui, au fil des ans, change. La raison? L’évolution des pratiques liées à la mort. Eclairage.

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Stéphane Jaggi, responsable de l’équipe chargée de l’entretien des trois cimetières municipaux de Bienne.

Ecoutez l’intégralité de la chronique :

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Avec plus de crémations et un plus grand recours aux tombes communes, les cimetières se vident.

Les demandes d’inhumation dans des tombes communes étant plus fréquentes, sans compter les dispersions de cendres dans la nature, tolérées en Suisse, les cimetières se vident. A celui de Madretsch, on développe de nouvelles manières d’exploiter les surfaces désormais disponibles. A côté des haies taillées régulièrement et des massifs floraux, la nature trouve aussi des endroits pour s’exprimer plus librement. Il ne s’agit pas de négligence, mais d’un choix assumé. Les lieux continuent d’être entretenus avec respect, mais les herbes folles des prairies fleuries favorisent la biodiversité.

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De nombreux cimetières sont très arborisés. Dans ces lieux calmes, apaisants, de nombreux visiteurs viennent se recueillir sur les tombes, mais aussi simplement flâner dans les allées ou trouver de l’ombre sur un banc.