Première diffusion 24.09.2017
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– Peut-on prévenir la radicalisation islamiste ? Le projet Tasamouh est une tentative de réponse à cette question. Il a été lancé, suite à l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015, par Naïma Serroukh qui est convaincue que la solution réside dans le dialogue. Depuis, des médiateurs interreligieux, de vrais « soigneurs de colère », se sont formés et sont partis à la rencontre des jeunes musulmans de Bienne.

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Naïma Serroukh


13 médiateurs interreligieux – 6 hommes et 7 femmes – ont terminé leur formation cet été. Ils ont entre une vingtaine et une soixantaine d’années et parlent le français, l’allemand, le turc ou le tigrina. Certains sont musulmans, d’autres chrétiens ou athées. Pour obtenir leur certificat, les médiateurs du projet Tasamouh ont suivi dix journées de formation.
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les médiateurs interreligieux en formation


Le site Internet de Tasamouh propose une description complète du projet.
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tasamouh, un mot qui signifie tolérance